Le bois utilisé pour ces sculptures provient d’une petite
ferme des Alpes qui a veillé sur une famille de paysans, leurs vaches, chèvres et cochons, subi les variations saisonnières et servi de charpente pour abriter une entité micro-économique.
Travailler cette matière burinée par le temps, tenter de saisir
son évolution entre le passé, le présent et le futur c’est
réfléchir aux bouleversements apportés par la modernité
mais aussi à l’importance des traditions dans une société
postmoderne. Cette ferme est la maison familiale et ce bois
sculpté est un totem pour les générations futures. Le bois est sculpté puis recouvert par endroits de papiers journaux transformés en papier maché malléable qui représente le temps qui passe, les événements et l’histoire du “monde extérieur”, mais qui est aussi un des éléments artistiques contribuant à l’esthétique générale. Des cadres photos sont insérés dans le bois présentant films et photos du lieu et les mouvements de la nature qui l’entoure. De même, leur sens est multiple puisque la rencontre du bois ancien et de la technologie contemporaine symbolise celle de la science et de la tradition. L’œuvre ainsi créé deviendra peut-être un objet précieux.
Je n’essaye en aucune manière d’exprimer une nostalgie du
passé. La vie dans une petite ferme des Alpes est dure et
épuisante, certains fermiers ont du travailler dans les mines
de charbon ou les usines locales pour survivre.
EPJ, 2009.
Catégorie : Sculpture – installations
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Totems 2008
Ferme des préalpes, huile sur toile, détail.
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Possibilities
Possibilities
Des lignes aux couleurs primaires sur un fond noir, laissant parfois apparaître le rose ocre du support en plastique à béton, peintures de 1m x 1m, glissés dans les anciens présentoirs à horaire de la gare centrale de Sydney. Une installation réalisée en 2006.
Titre inspiré de l’album Possibilities de Herbie Hancock.